Review Silverback Airsoft TAC41 Lite/Lite Sport
Prix public constaté lors de sa sortie : 200€ (lite sport) – 335€(lite).
16 juin 2024.
En 2021, après de longues années à peaufiner leur SRS, Silverback Airsoft nous proposait un second modèle de fusil d’airsoft de précision sur une plateforme plus classique, le TAC41P.
Fin 2022 c’est le modèle avec châssis en aluminium qui sortait (TAC41A).
2024 voit à son tour trois nouvelles variantes: « Lite » et « Lite Sport », débarquer au catalogue. Grâce à Silverback et à Airsoft entrepôt (lien affilié), j’ai reçu les deux modèles et je vous invite à plonger avec moi dans la review complète et le comparatif de cet ensemble crosse/châssis allégé.
Si vous êtes plutôt friand de l’esthétique du TAC41P, une version sport est également disponible (eh oui, je vous le disais juste au dessus, trois nouvelles variantes sont sorties) .
Voici un tableau récapitulatif des différentes versions :
Pour plus de détails concernant certaines parties (comment passez la culasse en gaucher, démontage du trigger group etc.), je vous invite à consulter l’article consacré au TAC41-P.
Avant tout je vous propose de voir ou revoir ma vidéo de déballage :
Ce châssis a été dessiné dans l’esprit des productions dédiées aux carabines Ruger 10-22 , comme les châssis Grey Birch par exemple.
Le VSR-ONE Marui s’inspirait déjà également de ce type de fusil.
Le TAC Lite est livré dans une toute petite boite en carton. Cela permet d’optimiser le transport et de maitriser les coûts, tout en prenant le moins de place possible dans nos habitations…
Le TAC et ses accessoires sont démontés et stockés dans une plaque de mousse compacte.
On peut retrouver l’éclaté de la réplique au dos de la boite, ainsi que des QR codes menant aux versions numériques.
Le carton contient les éléments suivants :
-Un corps. Constitué en polymère renforcé à la fibre de verre (PA6-FG15) ou en aluminium 6061 T6 usiné par CNC.
-Une crosse, constituée de polymère fibré.
-Un chargeur 48 billes (BB).
-Un levier d’armement en acier et polymère.
-Une pièce de liaison corps/crosse en acier.
-Un patch.
-Un ressort 120 Newtons (N).
-Un kit d’outils.
-Un ensemble canon interne/externe.
-Le manuel d’utilisation.
Votre TAC arrivant en kit, il va falloir se munir des outils fournis pour l’assembler.
La première étape consiste à visser le levier d’armement sur la culasse. Faites-le à la main, puis serrez avec la clé fournie. Si vous n’avez pas prévu de le dévisser à tout bout de champ, vous pouvez y ajouter une goutte de frein-filet (Loctite ou autre…).
Puis munissez-vous du canon.
Enfilez-le dans le boitier culasse pour que la fente puisse glisser autour du petit axe monté dans le boitier.
Puis tourner le canon afin de le verrouiller.
Assurez-vous que tout est bien aligné.
Vissez ensuite les trois vis de rétention du canon, de l’avant vers l’arrière.
ATTENTION : ne serrez pas trop fort. Le couple de serrage préconisé est de 4 Nm (35 lb-in en unité barbare ^^) pour le receveur du TAC Lite et 1 Nm (8.85 lb-in) pour le TAC sport.
ATTENTION : Sur la version sport, lorsque vous desserrez ces trois vis, n’allez pas trop loin sinon les écrous prisonniers tombent et il faut tout démonter… Sur le modèle avec boitier alu, ne desserrez pas trop les vis au risque de déformer la carcasse en plastique.
Ding-hack : j’ai collé mes écrous prisonniers avec une goutte de superglu.
Une fois le canon assemblé, il nous reste à nous occuper de la crosse.
Il va nous falloir le coupleur.
La crosse et le corps sont munis d’une portion de rail Picatinny. Le coupleur va venir solidariser les deux pièces l’une contre l’autre.
Si vous souhaitez changer la crosse par un modèle du marché, il faudra peut-être légèrement modifier le corps. Et si vous avez une imprimante 3D vous pourrez laisser libre court à votre imagination.
N’oublions pas d’enclencher le chargeur court fourni avec le TAC.
On l’engage légèrement en oblique et on le verrouille.
Et voilà, il ne manque que peu de choses pour aller profiter de notre nouveau joujou !
Parlons de ses dimensions.
Si la longueur du TAC L et du LS est identique, 916 mm, sa masse diffère.
Le modèle Lite sport pèse 1670 grammes et le Lite culmine à 2080 grammes ! Un poids plume !
Outre le matériau différent entre les boitiers culasse du L et du LS, les marquages sont également différents.
En haut le boitier alu CNC 6005 T5 du L, en bas le boitier moulé en polymère fibré du LS.
Le boitier du modèle Sport comporte un marquage Silverback à l’avant.
Le port d’éjection est plein afin d’assurer une bonne rigidité à l’ensemble et d’éviter que des crasses ne viennent squatter l’intérieur.
Le boitier en aluminium comporte le marquage TAC-41 ainsi qu’un numéro d’identification. Le port d’éjection est ouvert, laissant apparaitre le cylindre en acier.
Pour gagner encore un peu de poids tout en maintenant une solidité structurelle suffisante, le rail Picatinny du boitier culasse a été évidé sur le modèle Sport.
Il est aussi haut que sur les autres TAC41 afin de permettre de tirer avec des protections faciales.
Du côté gauche, le Sport reçoit l’inscription TAC41, alors que le boitier en aluminium est nu.
Autre différence entre le Lite et le Lite Sport : le lug socket . C’est la seule pièce qui n’est pas interchangeable entre tous les modèles.
Les modèles sport sont équipés d’une pièce en plastique maintenue par une goupille en lieu et place du modèle en aluminium injecté monté sur plongeur à ressort des autres modèles.
Rassurez-vous, chaque modèle peut être passé en gaucher !
Les marquages Silverback sont également situés dans le puits de chargeur. On y aperçoit la rampe de chargement, en bleu à droite de la photo.
La crosse est minimaliste. Elle ne peut pas être ajustée en longueur et ne dispose pas de repose-joue.
Des stries sont présentes au niveau de la plaque de couche.
Comme nous l’avons vu lors de l’assemblage initial, la liaison entre le corps et la crosse est assurée par des mors en acier.
Un emplacement permet d’installer un port quick detach (QD) pour sangle disponible en option. C’est le même modèle que sur les TAC41-A.
La poignée pistolet en polymère est un modèle type « AR ». Elle est vissée sur la carcasse via une grosse vis et un écrou prisonnier. Elle peut être remplacée par n’importe quelle poignée pour arme ou GBBR.
Un bloc en acier reçoit deux ports QD pour y insérer un anneau de sangle.
Le cran de sûreté est situé derrière la culasse. Ici en position tir…
…et là en position sûreté. Il vient bloquer l’action de la queue de détente.
Le capuchon de culasse (bolt end cap) est en polymère sur les versions sport.
Il est en aluminium sur les autres versions.
Le cylindre sport est en aluminium anodisé.
Les autres modèles sont en acier inoxydable.
Ici nous pouvons voir qu’avec la culasse tirée en arrière, des débris peuvent entrer dans la réplique. Ce n’est pas le cas sur les modèles sport.
Le châssis est équipé de trois ports MLOK de chaque côté et de deux ports MLOK sur sa partie inférieure.
L’avant du châssis est orné d’une sorte d’anneau permettant d’y fixer une sangle.
Notez la texture agressive en forme de petites pyramides. Elle permet de prendre appui sur des surfaces déformables (bois, terre…) afin de stabiliser la visée.
L’ajustement du hop-up s’effectue via une molette à 50 crans située sur la partie supérieure du canon externe. Le réglage est assez fin pour pouvoir régler tout cela précisément.
Le canon conique est en aluminium. Il se termine par une bague moletée qui protège un filetage type M24X1.
Ici on peut voir le canon interne et son unique barrel spacer en caoutchouc.
Le TAC41 Lite est équipé du même trigger group que les autres TAC41, on retrouve donc les vis de réglages de précontrainte de la queue de détente (trigger) et de la gâchette (sear).
Le pontet a été dessiné pour qu’on ait assez d’espace pour tirer avec des gants.
Le loquet de rétention/éjection du chargeur est en acier. Il est placé en plein milieu comme sur les AK et est donc ambidextre.
La réplique est fournie sans organes de visée.
Le chargeur est constitué de pièces en polymère. Il peut héberger jusqu’à 48 billes. Bien entendu, les versions longues 110 billes sont compatibles.
Pour le charger, appuyez sur la petite pièce noire montée sur ressort et insérez les billes.
En cas de bourrage ou s’il est nécessaire de le nettoyer, il se démonte aisément.
Placez un petit outil dans l’orifice prévu à cet effet et comprimez la pièce, un second orifice vient s’aligner et vous pouvez pousser sur votre outil pour verrouiller le tout.
Le ressort et son guide peuvent alors être retirés.
Si le cœur vous en dit, vous pouvez ensuite retirer les petites pièces situées à l’avant.
Voici le BB-follower, il est constitué de deux pièces.
Si besoin, vous pouvez même séparer les deux moitiés du corps du chargeur.
Le démontage s’effectue aisément. Pour plus de détails concernant certaines parties (comment passez la culasse en gaucher, démontage du trigger group etc.), je vous invite à consulter l’article consacré au TAC41-P.
Commencez par déverrouiller le canon en desserrant LEGEREMENT les trois vis (vous vous souvenez ? Il y a des écrous prisonniers ^^).
Si vous avez un boitier en aluminium, ne desserrez pas trop non plus, cela pourrait déformer le châssis.
Imprimez une rotation sur le canon externe et retirez-le du boitier culasse.
Cela permet de voir le cylindre et sa tête.
Ici, le cylindre acier des modèles classiques.
Dévissons ces deux vis afin de désolidariser la boitier culasse de la carcasse.
Les vis sont prises dans des écrous carrés en acier. Ces écrous prisonniers peuvent tomber, ne les perdez pas !
Ci-dessous, le boitier culasse en aluminium d’un TAC41 Lite.
Et ici, les deux côte à côte…
Voici les fameux écrous prisonniers que j’ai collé afin qu’ils ne tombent plus si je venais à trop les dévisser.
En bas, c’est directement vissé dans l’aluminium.
La rampe de chargement est simplement assemblée dans le châssis. Sur les tout premiers TAC41 c’était une pièce assez fragile mais elle a très vite été modifiée par Silverback.
Elle se retire facilement sans outils (à part si vous devez faire légèrement levier).
A gauche nous pouvons voir une petite pièce montée sur un ressort. Elle permet de vider la rampe pour le stockage de votre réplique.
Retirons la poignée pistolet.
Comme les autres vis, celle de la poignée pistolet vient se visser dans un écrou prisonnier carré en acier.
ATTENTION : lors du montage de la poignée, ne serrez pas trop fort, vous pourriez fissurer ou casser le plastique du châssis !
Si vous souhaitez retirer le support de ports QD, ôtez cette vis puis faites-le coulisser sur un côté.
Avant de m’occuper des boitiers culasses, j’ai pesé les deux versions. La différence de poids n’est pas négligeable comme vous pouvez le constater !
Voyons comment fonctionne la sûreté. Ici une lumière permet à un ergot de la queue de détente de passer et de déclencher le tir.
Et là, l’ergot vient buter sur la plaque, empêchant une course suffisante.
Le trigger group ne vous sera pas inconnu si vous possédez déjà un TAC41. Il sont tous identiques.
La seule différence entre les modèles classiques et les modèles sport est l’assemblage par goupilles et circlips à la place des 4 vis.
Ici nous pouvons voir les trois éléments présents sur la partie inférieure du trigger group. De gauche à droite : l’arrêtoir du guide de ressort (spring guide stopper), la vis d’ajustement de la queue de détente et enfin la vis d’ajustement de la gâchette.
Contrairement à mon TAC41-P de première série, l’outil permettant de retirer l’arrêtoir de guide de ressort est désormais intégré à un outil présent dans la boite.
Vissez-le dans la tige et tirez un petit coup sec.
Lors du remontage, mettez toujours le méplat vers l’avant.
La culasse peut désormais être retirée.
Ici, les deux culasses, sport en haut, classique en bas. Leur démontage est identique.
Nous pouvons déjà apercevoir le guide de ressort en polymère dans le cylindre en aluminium du modèle sport.
Nous en parlions plus haut, l’assemblage du lug socket est différent sur les deux modèles mais permet malgré tout de passer la réplique en gaucher.
C’est vraisemblablement les seules pièces qui ne sont pas interchangeables sur toute la gamme TAC41.
Ici le système classique avec son plongeur à ressort. Il suffit de faire coulisser le lug socket sur le côté.
Pour démonter la pièce sur le Sport, c’est un peu plus long mais pas très difficile.
Il faut ôter la plaque du levier de sûreté pour accéder à une petite goupille (repérée par la flèche). La plaque coulisse simplement vers l’arrière, elle est maintenue par un plongeur à ressort.
Ici la pièce montée pour une culasse en configuration gaucher.
Revenons-en à notre trigger group.
Une fois les 4 vis ou les deux axes enlevés, on le retire du boitier culasse.
L’ensemble des pièces est en acier. Vous pouvez voir son démontage complet dans l’article consacré au TAC41-P.
Une vue sur la gâchette (sear) et son système d’ajustement de précontrainte constitué d’une vis et d’un ressort.
ATTENTION : si vous réglez trop peu de précontrainte, il se peut que votre réplique ne puisse pas s’armer ou tire toute seule dès que vous effleurez la queue de détente.
La vis de gauche permet d’ajuster la course de la queue de détente. Là encore, soyez raisonnables pour éviter les incidents de tir.
Ici nous pouvons voir l’orifice de l’arrêtoir de guide de ressort ainsi que le roulement qui guide la gâchette dans son emplacement.
Ci dessous, une vue des deux boitiers culasses pour que vous puissiez voir leurs épaisseurs et le polissage de l’interne.
Intéressons-nous à la culasse. Elle est composée de l’ensemble du levier d’armement, du cylindre et sa tête, du piston, du ressort et de son guise.
Dévissons la tête de cylindre pour accéder à l’intérieur.
ATTENTION : il y a de la pression due au ressort, maintenez bien le tout et au besoin, portez des lunettes de protection.
Nous pouvons sortir les différents éléments présents dans le cylindre…
Ici j’ai démonté le Tac41 L et le L/S.
Voici les deux guides de ressort. Pas d’inquiétudes, pour le moment aucune casse n’a été relevée sur les modèles en polymère que ce soit sur TAC41 ou sur SRS.
99% des pièces étant interchangeables, libre à vous de remplacer ce que bon vous semble.
J’ai pu lire quelques inquiétudes concernant le cylindre en aluminium. En effet, il n’était pas rare sur certains modèles de répliques de snipe d’avoir des arrachements du cylindre.
Ici, pas de problème. Premièrement: il s’agit d’aluminium de qualité (6061 T6) et deuxièmement: son épaisseur est de 1.3mm contre 1mm chez la concurrence.
Son volume est bien entendu de 41cc.
Le piston est identique sur tous les modèles. Le corps est en aluminium anodisé rouge, le point d’accroche en acier et la coupelle (tête de piston) est en caoutchouc.
La tête de cylindre, également en aluminium, comporte le nozzle et est équipée d’un joint torique.
L’étanchéité sur mon modèle est parfaite.
Intéressons-nous au canon.
La première étape consiste à ôter la molette d’ajustement du hop-up.
Une petite rondelle est présente sous la vis.
Une seconde rondelle est présente sous le joint torique.
Ces deux rondelles ont un rôle bien précis mais limitent l’appui sur le joint hop-up. Il peut donc être difficile de lever des billes lourdes en sortie de boite sur les TAC sport. Personnellement je soulevais de la 0.43g sur le réglage 9.
Pour récupérer un peu d’appui, vous pouvez retirer une ou les deux rondelles.
Ici, un plan sur le bloc plastique du sport et sur le bloc CNC du classique.
Otons la vis située sur la partie inférieure du canon, près du trou d’alimentation en billes.
Et faisons DOUCEMENT reculer l’ensemble canon interne/hop-up.
Oui, doucement car il y a une petite pièce rouge montée sur un ressort et elle peut facilement d’envoler.
Retirons cet ensemble du bloc.
Ici nous voyons le petit plongeur à ressort qui assure une pression sur la molette d’ajustement et permet d’obtenir les « clics » lorsqu’ on la fait tourner.
Et en rouge, l’appui (nub) qui assure la liaison entre la molette et le joint de hop-up (bucking).
Le bloc hop-up est maintenu fermé par 4 vis prises dans 4 écrous prisonniers. Comme nous l’avons vu depuis le départ, aucune vis ne vient se visser directement dans le plastique.
On peut alors séparer le bloc en deux parties.
Des excroissances dans le bloc viennent prendre le canon au niveau de ses encoches. Comme rien n’est vraiment normé au niveau des canons, il se peut que si vous vouliez remplacer le canon d’origine, les encoches ne soient pas dans l’alignement.
Il vous faudra alors légèrement modifier les encoches de votre canon de remplacement.
L’avantage majeur de ce bloc hop-up c’est que vous avez peu de chance d’endommager le joint Silverback 60° au démontage comme c’est souvent le cas avec le bloc CNC car tout est monté très serré. Attention donc si vous avez un TAC Lite.
Pour voir le démontage du bloc CNC, référez-vous à ma review du TAC41P !
Le canon Silverback est en laiton. Il mesure 330mm pour un diamètre intérieur de 6.05mm.
Le canon est traité par passivation pour éviter l’oxydation.
Une fois en pièces, il faut tout remonter en prenant son temps ! Ici mon TAC41 Lite Sport.
Vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur CE LIEN.
Je vous rappelle cependant qu’il vous suffit de retourner la boite 😉 .
-Chronographe AceTech AC6600BT.
-Billes 0.43 bio ASG.
Pour une fois, je n’ai pas effectué 36 tests avec 6 masses de billes différentes, je suis parti de ma bille de jeu et cela a permis de déterminer que j’avais certainement mal remonté mon TAC (cependant mon étanchéité est parfaite, c’est bizarre…) ou que les ressorts de mon exemplaire sont un peu mous.
En effet, sur la plupart des modèles, en billes 0.43 et avec le ressort 90N d’origine vous devriez flirter avec les 2 joules. Le ressort 120N vous fera sortir environ 2.3 joules, toujours à la 0.43. Personnellement, j’obtiens « seulement » 1.9 joules avec le ressort 120N.
Essayez de toujours faire vos mesures avec billes de jeu et hop-up réglé. Je sais que de nombreux terrains font encore les passages à la 0.20 hop-up à zéro, mais le TAC41 fait partie des répliques qui développent du joule creep à cause du volume important d’air déplacé lors du tir.
Ainsi, si votre réplique sort 1.9 joules à la 0.20 il est fort probable que vous dépassiez fortement cette valeur lorsque vous passerez sur vos billes de jeu…
Le bloc hop-up polymère se montre aussi fin à régler que le bloc CNC mais comme nous l’avons vu plus haut, il est possible que vous ayez des difficultés à lever de la bille lourde. En ôtant les deux rondelles, je suis passé du réglage 9 au réglage 3.5 pour faire monter ma 0.43.
Et on peut dire que c’est efficace ! En sortie de boite, toucher à 80 mètres alors que le vent souffle en rafales, j’ai été bluffé ! Je ne me souvenais pas avoir pu faire ça avec le TAC41P mais les conditions de test étaient différentes. Comptez en tout cas un bon 70 mètres de portée utile.
Je vous laisse revoir tout cela en vidéo :
Si on m’avait dit il y a quelques années que je pourrais trouver une réplique de snipe Silverback solide, fiable et performante pour 200 Euros, j’aurais ris très fort.
Pas parce que la marque hong-kongaise est spécialisée dans les répliques hors de prix, mais parce qu’ils utilisent des matériaux de qualité, des processus de fabrication parfois complexes et développent leurs produits en interne, ça a un coût…
Avec le TAC41 LITE et surtout le TAC41 LITE SPORT il est possible d’avoir une réplique à ressort avec un excellent rapport qualité/prix/performance. Aucune upgrade particulière n’est obligatoire en sortie de boite et seul nos désirs d’esthétique et de peaufinage de la mécanique nous feront acheter les accessoires et pièces détachées proposées sur le marché.
Quasiment toutes les pièces de la série TAC41 sont compatible entre elles et si la légèreté et la maniabilité du TAC41 LITE ne vous intéressent qu’à moitié, vous pourrez en faire ce qui vous plait : canon long, bipied, crosse aftermarket, chargeur 110 billes et autres silencieux accompagneront vos envies d’optiques 3.5-16X52 de grande marque ou alors vous pourrez tout simplement choisir d’y placer une sangle et une lunette cheap et d’aller jouer tel-quel !
Le démontage facile et la possibilité de passer la réplique en gaucher assurent qu’un maximum de joueurs puisse se faire plaisir.
Certes, le look du TAC41 LITE ne plaira pas à tout le monde, sa crosse est sans possibilité de réglage et peut donc être mal adaptée à certaines morphologies et le bloc hop-up en polymère du TAC sport peut peiner à lever de la bille lourde d’origine mais il ne faut que quelques instants pour rectifier le tir.
J’espère que cet article vous permettra d’y voir plus clair et vous aidera à déterminer si la série LITE du TAC41 peut figurer dans votre collection. N’hésitez pas à nous racontez vos histoires avec cette réplique en bas de page à l’aide du module DISQ.
Si vous souhaitez soutenir mon travail, me suivre sur les réseaux et bénéficier de codes promos, tout est désormais sur CE LIEN !
-Rapport qualité/prix plus qu’excellent (surtout le modèle Sport).
-Bonnes performances en sortie de boite.
-Léger et maniable.
-Compatibilité avec quasiment toutes les pièces de TAC41 P/PS/A.
-Possibilité de le passer en gaucher.
-Démontage facile.
-Possibilités d’accessoiriser son TAC.
-Possibilité de remplacer la crosse.
-Bloc hop-up du Sport à légèrement modifier pour soulever des billes lourdes.
-Crosse fixe qui peut ne pas convenir aux joueurs de petite et grande taille.
Posté le 15 juin 2024 par Dingchavez
Une réponse à “Review Silverback Airsoft TAC41 Lite/Lite Sport”
Super article !
J’hésite toujours entre le lite et le lite sport haha.
Pensez vous qu’une Red Dot + Magnifier x3 de chez Vector Optics peut faire l’affaire sur cette réplique ?
Vu que le poids de le réplique est assez léger je pensais avoir un jeux un peux plus « agressif »
PS: j’ai également une m4 donc je cherchais dans un premier temps un optique qui puisse aller sur les deux. Dans un second temps je partirai sur une optique plus puissante.
Merci et bonne soirée