Review Cybergun/VFC FNS-9

 

18 mars 2017 (modifié le 19 mars 2017)

 

En 2014 (déjà !) Cybergun surprenait en proposant le FNX-45 Tactical 

Je n’ai pas peur de le dire, ce FNX devint quasiment ma réplique de poing préférée, celle que l’on met systématiquement dans le sac la veille d’une partie.

Cybergun remet ça avec le FNS-9, une version « modernisée » et en calibre 9mm (pour le vrai !) qui risque de surprendre. Accrochez-vous à vos strings, c’est parti pour la review complète !

 

Avant tout, un rappel en vidéo :

 

 

Pour tout savoir sur le FNS-9, le mieux est encore d’aller sur le site de FHN !

 

 

La boite est somme toute classique. Une photo de la réplique est visible, ainsi que toutes les données « techniques ». A titre personnel je trouve assez superflu de mettre une bille sortant du canon. Ca fait un peu pistolet de foire mais après tout on ne joue pas avec la boite…

 

La réplique est posée dans un plastique thermoformé identique à celui du FNX-45. Rien n’a bougé durant le transport.

 

Le déballage se fait rapidement et on y trouve :

-La réplique, en polymère et aluminium, elle pèse 675 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant contenir 23 billes.

-Un dosseret de crosse.

-Un manuel succinct présentant également le lien vers les modalités de la garantie 5 ans.

 

 

 

Faites tourner la réplique en utilisant votre souris.

 

Le FNS-9 est plutôt sympa à regarder. Il fait assez compact mais son canon est bien full-size.

La prise en main est agréable.

 

Licence oblige, la réplique comporte tous les marquages du modèle réel. Ils sont très bien marqués.

 

Un rappel du calibre réel figure sur le canon externe.

 

Le pontet est assez grand pour permettre l’utilisation de la réplique avec des gants. Notez le système de sûreté intégré à la queue de détente à la manière du M&P9 de Smith&Wesson.

 

Une petite plaque en métal comporte un numéro de série propre à chaque réplique ainsi qu’un QS code. Lorsque je l’ai flashé cela donne un chiffre : 03227572, je ne sais pas à quoi cela correspond 🙂

 

Un rail Picatinny permet de monter une lampe ou un laser sous la carcasse.

 

La crosse est agréable et sa finition est très jolie.

 

Ici on peut voir le dosseret (backstrap) le plus gros fourni avec la réplique. Ses picots sont un peu agressifs si vous serrez trop votre réplique. Notez le petit trou qui permet d’attacher une dragonne.

 

Remplacer le dosseret se fait en quelques secondes. Il suffit d’insérer une petite pointe dans le trou et de faire glisser la pièce vers le bas.

 

Même si j’ai des petites mains je préfère le modèle le plus épais, celui-ci est trop « plat » pour moi.

 

L’arrêtoir de chargeur et l’arrêtoir de glissière sont ambidextres comme sur la plupart des armes modernes.

 

Très bonne idée de mettre les marquages airsoft à l’intérieur de la glissière.

 

Ici derrière l’arrêtoir de glissière on peut voir l’ébauche du moulage du cran de sûreté qui équipe certaines version de l’arme réelle.

Ici la version avec sûreté manuelle :

 

Détail funky, le témoin de charge intégré à l’extracteur dépasse lorsque la glissière est à l’avant.

 

 

 

 

Rien de révolutionnaire, on retrouve une hausse et un guidon marqués de points blancs. Rien ne peut être réglé.

 

La visée est rapide et efficace.

 

 

 

Le chargeur à gaz est annoncé à 22 billes, j’ai pu en mettre 23 sans forcer.

La plaque inférieure est marquée du logo de la Fabrique Nationale.

 

Remarquez ici que la goupille n’a pas été montée dans l’axe, ça a déformé le chargeur.

 

Valve de percussion et de chargement sont montées proche l’une de l’autre. Remarquez les marquages correspondants à la capacité en balle réelle.

 

 

 

 

Le démontage est ultra-simple, basculez le loquet de verrouillage et faites glisser la culasse vers l’avant.

 

Une vue « aérienne » de la mécanique.

 

Ici l’ensemble marteau/percuteur en alliage. Au vu du kick de la réplique j’espère qu’ils sont solides !

 

Le ressort récupérateur est intégré à la tige-guide. Enlevez-le avant de sortir le canon externe…

 

Ici on peut voir l’énorme cylindre (pas cylindrique du tout d’ailleurs !) et le nozzle en forme de cartouche de 9mm.

 

Notez le ressort qui relie le bloc hop-up au canon externe. Il est censé faciliter le cycle de la réplique.

 

Inutile d’aller plus loin dans le démontage s’il s’agit d’un simple entretien. Sinon on continue !

 

Le hop-up s’ajuste avec une molette.

 

Le joint choisi par VFC est LE talon d’Achille de la réplique. Certes, son bourrelet est assez mince, mais pas plus qu’un joint Marui. Par contre son matériau est dur et glissant, du coup la bille ne prend quasiment pas d’effet et plonge rapidement en sortie de boite… D’après mes informations les prototypes et tous les modèles arrivés par bateau n’ont pas ce problème. Pourrait-il s’agir d’un joint qui aurait gelé dans l’avion ? J’ai su plus tard que les premiers exemplaires étaient arrivés par voie aérienne et non pas par bateau…

 

Le canon en laiton mesure 92mm et son diamètre est de 6.065mm.

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

-Chronographe Xcortech X3500

-Billes 0.20g bio G&G et 0.25g bio TK

-Green gas ATM

Avec ses 270 FPS de moyenne au chrony (pas très stables vous verrez) le FNS-9 ne risque pas de vous faire éjecter d’une partie ! Et pourtant ça kick comme une mule ! L’énorme cylindre n’y est sans doute pas pour rien. C’est sec, rapide et le cycle est au poil.

Je n’ai pas eu de problème de dégazage ni de cooldown même en tir rapide mais les températures extérieures avoisinaient les 16°C, il faudra vérifier ça à nouveau par faible température.

J’ai effectué deux essais de charge en gaz et j’ai pu tirer en moyenne 55 billes avec un chargeur en gardant un rythme soutenu, c’est plutôt pas mal.

Bon, niveau performances en sortie de boite pas contre j’ai vu mieux… Le joint foireux de mon modèle ne lifte pas la bille correctement, du coup au delà de 15-20 mètres ça tombe et ça disperse, j’ai dû viser assez haut.

En changeant le joint par un Marui ça change tout et on peut facilement toucher une cible à 35 mètres si on n’a pas trop la tremblotte, je vais attendre quelques centaines de billes que le joint soit rodé avant de vous faire une photo de résultat à 25 mètres pour que vous voyiez la différence avec le joint d’origine (qui lui a bien tiré 300 billes avant mes tests filmés).

 

Je vous laisse constater ça en vidéo :

 

Edit :

Je me suis amusé comme un petit fou avec le FNS-9 et j’ai tiré une bonne quinzaine de chargeurs avant de refaire un test de tir sur cible format A3, à 25m, toujours en « conditions de jeu ».

Les résultats n’ont rien à voir avec le joint d’origine…

 

 

A part ce petit souci de joint (mauvaise série montée en usine? Matière qui n’a pas aimé se faire geler dans l’avion ?) je n’ai pas à me plaindre du FNS-9. Les finitions sont très sympa, la réplique est ambidextre et le kick est à tomber sans que le cooldown ne soit rédhibitoire.

Le prix reste correct pour la qualité globale de la réplique et une fois le joint remplacé les performances sont bonnes, je trouve cependant les chargeurs un peu chers (en moyenne 35-39€ pièce).

Bref, à vous de voir si vous êtes convaincu au vu des informations qui sont maintenant en votre possession, moi je crois que je viens de trouver mon nouveau backup !

 

 

 

-Bonnes finitions.

-Le kick, le kick, le kick !

-Prix raisonnable.

-Possibilité de changer le backstrap.

 

 

-Joint inefficace sur ma réplique.

-Prix des chargeurs.

 

Une réponse à “Review Cybergun/VFC FNS-9”

  1. nonoche dit :

    belle review merci